Nouvelle volière ''tonnelle''

ça doit être un sacré moment d' adrénaline ,j' aurai aimé aussi le faire je trouve ça génial ,mais j' avais trop peur qu' elle ne revienne pas

Alors s'ils sortent régulièrement, je serai plus sereine.
Peut-être que je me trompe

Effectivement c'est le bon plan. ! Une fois que le VL fonctionne il n'y a plus à craindre une échappée. L'oiseau a toutes les compétences pour revenir et comme les conures sont attachées à leur ''home sweet home'' elles ne passeront jamais la nuit dehors.

Pour un kakariki et ton autre perruche australiennes je pense que tu as eu de la chance de les récupérer !

Petit nous avions des pigeons en volière.
Tous les dimanches matin, on ouvrait la porte en grand, et tous les dimanches soir, on référait 1vec tout le monde dedans.
Jeune adulte, comme je le disais dans ma presentation, j'ai eu un corbeau élevé à la main.
Pareil, il avait une cage où il dormait, mais était libre toute la journée (il dénonçait la moustiquaire pour rentrer dans ma changé le matin l'été... c'est dire, et il tapait au carreau de ma fenêtre l'hivers)
Il n'a disparu qu'apres quelques années une fois accepté dans un groupe sauvage.
Donc je me dis que si nos oiseaux sont bien habitués à leur chez soi.
S'ils maîtrisent le vol.
Si on ne les fais pas voler dans des endroits inconnus...
Normalement on ne devrait pas les perdre.
Sauf qu'un pyrrhura de 70 grammes a d'avantage de prédateurs a craindre qu'un pigeon ou un choucas des tours (l'espèce de corbeau que j'avais).
Et puis un perroquet c'est plus attractif et se fait plus vite voler.
Mais à part ça?

Juste que oublies les prédateurs Bruno ! De part leur taille les conures sont des proies
Idéales,pies,corbeaux ,éperviers et j en passe ‘.non c est pas si simple

C'est bien ce que j'ai écris.
Un pyrrhura a plus de prédateurs qu'un corbeau.
Mais c'est plus la prédation et les autres humains qui sont à mon sens à craindre, que la réelle fuite ou perte(Si l'oiseau maîtrise le vol et son environnement )

de toutes les façons le risque zéro n' existe pas

Ce que je veux dire c’est que les vols de fuites il y en aura forcément par rapport aux prédateurs.c est arrivé tres récemment à Thea qui a pourtant des oiseaux habitudes au vol libre , une de ses conures a été prise en chasse par un épervier et elle ne l a jamais revu .
Le 4 décembre au matin les miens se sont échappés  ,j ai pu récupérer 2 de mes eams qui se sont planqué dans un sapin juste à côté ,par contre 2 Epps sont partis tout droit...
Je voyais sushi qui essayait de revenir ,pris en chasse par des corbeaux il n y arrivait pas ,il volait très loin et très haut ,quand il a enfin réussi à se rapprocher, et qu’il a  pu se poser en fin d après-midi sur la barrière de la maison ,il est mort quelques minutes plus tard de stress et d épuisement
Mike pourra aussi apporter son témoignage, les mésaventures qu’il a rencontrées l ont calmé au niveau du vol libre ..

Je comprends bien tout ça .
Et puis je vous dirais bien qu'il y a encore un paramètre à prendre en compte: l'échappé qui survit et s'adapte...peut devenir une espèce invasive.

Je n'avais pas du tout suivi ta mésaventure Karine, qui as tu en volière ?

Ici aussi, ènième déménagement dû au confinement, les oiseaux rencontrent des rapaces, c'était moins une pour Oli, je fais plus gaffe maintenant

Bruno, l'échappé qui survit et s'adapte n'est pas monnaie courante, il faut un relachement de plusieurs individu de la mêmes espèces et ce en grand nombre. Même dans des centres de réhabilitation en amérique du sud, sur 80 oiseaux (aras) relachés, seul une 20 aine si ce n'est moins survivront, mais ici, nous n'avons pas leur prédateurs

l'échappé qui survit et s'adapte...peut devenir une espèce invasive.

Désolé Bruno mais c'est le genre d'affirmations reprisent par les personnes qui ne connaissent pas les difficultés (et les critères) de (rè)implantations d'espèces sauvages dans un milieu naturel.

Ni les infos relatives à l'origine de la présence des perruches à collier et des conures veuves dans plusieurs capitales européennes. Elle correspond à des lâchés importants (faillites de zoo, saisies des douanes sur les aéroports etc ...)

Pour les dangers du VL chez les pyrrhuras c'est avant tout l'environnement proche et les pièges potentiels qu'il comporte. Ainsi dans une zone habitée on mettra en priorité les baies vitrées des maisons et le risque de captage (plus un bruit de fond trop important) , alors qu'en campagne ce sera les autres oiseaux dont les prédateurs.

Sois pas désolé.
J'entend très bien l'objection.
Et puis si j'ai écrit "peut devenir" et non "devient", c'est aussi parce que j'entrevois une possibilité, mais que j'en persevais aussi la difficulté.
Tu me diras d'ailleurs que depuis les multidecennies de maintient et d'échappées d'oiseaux tels que les canaris, ce n'est pas pour autant devenu une espèce courante dans nos villes et campagne (pourtant pour en avoir longtemps élevé en volière extérieure il y a une trentaine d'annee, je sais que eux aussi encaissent bien nos hivers).
Cela dit sans parler des perruches à collier, je lisais le cas des rossignols du Japon du côté de Pau.
Apparement ce ne serait parti que d'une volière renversée lors d'une tempête....
Mais là niche écologique était peut-être vacante à ce moment là, ce qui a facilité.
Enfin.
Je suis en train de te faire un gros hors sujet, et ce n'était pas mon intention
Ce que je peux dire pour revenir sur le poste de base, c'est que ton idée de volière tonelle est chouette, et que le rendu est nickel.
A méditer ici pour plus tard...

Faire des ''échappées'' modérées sur le sujet de mes posts ne me dérange pas du tout ! Surtout que c'est moi qui t'ai lancé la balle.

J'avais pensé aux rossignols en me disant que je serais bien heureux d'en avoir dans le jardin ! (invasif oupas)   Il y a un post en ce moment su NV avec une volière plantée et un rossignol qui couve ... trop  

Enfin si il s'agit d'une volière éventrée, elle devait  contenir un paquet de piaf ! Et pour en avoir vu une trentaine saisi et déposé à Alca Torda je sais qu'ils sont braconnés.  

Juste je déplore que les éleveur sont vite accusés de pollueurs génétiques sur des espèces où ils n'ont rien à voir.

J'ai lu ça aussi...
Certains délinquants des banlieux toulousaines se seraient essayés au braconnage des leiothrix palois.
Le trafic étant moins sévèrement puni et aussi voir plus lucratif que le cannabis.
Ça m'a paru hallucinant.
Nous en avions dans la volière intérieure quand j'étais gosse(avant de les passer d1ns la grande volière exterieure).
Un s'est un jour échappé.
Il a passé un quart d'heure dans les arbres a un peu plus de 50m de la maison.
Ils s'appelaient avec celui resté enfermé.
Au bout du quart d'heure il était rentré tout seul.
C'était une de mes espèces d'oiseaux préférés.
Ils avaient clairement de vraies interactions avec nous.

Moi je suis ravie que tu soulignes le risque invasif Bruno. Risque que la majorité ignore totalement.
Même si c'est clair que ce ne sont pas quelques conures en vol libre, par exemple, qui vont créer une espèce invasive.

Mais les échappés de volière sont fréquents et peuvent suffire à l'implantation d'une population. notamment pour les espèces asiatiques qui peuvent supporter des températures très basses et qui ont un régime alimentaire généraliste et adaptable.

Il suffit qu'un couple ou deux passe l'hiver, soit rejoint par un couple ou deux au printemps suivant... les perruches à collier sont parmi les plus rependues en captivités et les plus anciennes perruches domestiquées : 4e siècle avant jésus christ elles étaient déjà vendues sur les marchés des villes méditerranéennes.
M'est avis que les populations sauvages d'Europe sont pour certaines plus anciennes qu'on ne le pense. Juste on y faisait pas gaffe, y a quelques siècles

Des écrits du XVIIIe relatent la présence de perruches dans le comté de Norfolk (je sais plus comment ça s'écrit) au Royaume Unis

M'est avis que les populations sauvages d'Europe sont pour certaines plus anciennes qu'on ne le pense. Juste on y faisait pas gaffe, y a quelques siècles

Je ne doute pas que qq exotiques aient fait souche au 19 ° s mais cela a du être fort limité.

Tu penses que nos naturalistes de l'époque qui rêvaient (et rêvent encore) d'avoir leur nom ''latinisé'' pour l'éternité auraient ''zappé'' ces piafs colorés ?

De plus une collier ou une souri sauvages qui te passe au dessus de la tête c'est impossible à rater ! Et j'espère ne jamais avoir une colonie dans le voisinage !

Il y a effectivement des colonies qui se forment suite à des ''accidents'' d'élevage. A vérifier mais il y aurait des calos qui sont repérées sur le cap Ferret (bassin Arcachon) et comme on y trouve un micro climat très doux l'hiver...

Mais globalement le commerce internationale à été de tout temps vecteur de problèmes de pollutions génétiques (dont les épidémies) et ça s’accélère. Si on peut le déplorer, a t on vraiment la moindre chance de s'en préserver ?

Blâmer des éleveurs particuliers est un peu facile...'' Ce pelé, ce galeux, celui d'où venait tout leur mal''  Jean De La Fontaine

Mike2 a écrit:

De plus une collier ou une souri sauvages qui te passe au dessus de la tête c'est impossible à rater ! Et j'espère ne jamais avoir une colonie dans le voisinage !

En fait.... Si on les rate facilement. Comme je travaille sur les populations de perruches de Montpellier, j'ai acquis des réflexes (dès que je me balade en ville je scrute les platanes et les fils électriques XD)
Mais tu peux passer dans un parc, avoir 10 couples en train de nicher qui font des allés retour, et les gens passent dessous sans les voir (malgré les cris sonores). Tu leur parle des perruches, ils te regardes avec des yeux ronds, ignorant qu'il y en a.
Elles sont bruyantes, mais les gens n'écoutent pas.
Elles sont colorées, mais volent haut et donc les gens ne les voient pas.
Pourtant y a du monde  
Vertes surtout, 3% de bleues environ, une grise observée
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Remarque, un groupe de choucas qui passe en vol en "aboyant" comme ils font, c'est tout aussi visible et personne ne relève. Si le piaf n'est pas au sol comme les pigeons, les gens ne se rendent absolument pas compte.

Je plussois que les personnes sont assez aveugle et sourde si ignorante. Pour avoir fait du vol libre en pleine ville avec du passage d'humain et de voiture/bus, bon au moins les oiseaux n'étaient pas sollicités par les humains d'en bas, ouf !

Un vol de quatre cents colliers OUFTI ! (c'est du liégeois)

Effectivement le quidam à son nez au sol (ou dans son smart) et ne voit rien. M^me ici où c'est un espace de ballade, c'est m^me des fois saisissant de constater cette forme d'autisme.

MAIS si vous vous intéressez aux oiseaux (ce que fait forcément un naturaliste ) vous captez de suite un cris qui n'est pas commun. Il suffit de se balader avec un chasseur et vous serez étonné de comment il ''lit'' la nature.

Assez d'accord avec ces deux derniers propos.
Le commun des hommes est hermétique à ces observations, et les perruches peuvent leur passer innapercues... alors que pour ceux qui s'y intéressent, c'est noté de façon instantanée.
Si je prend par exemple ma soeur qui vit depuis bientôt une quinzaine d'années a Londres.
La bas des perruches à collier, il y en a dans tous les grands parcs.
En 2011 je me rend chez elle pour la première fois.
Ayant toujours été très branché ornithologie, je reconnais la plupart des oiseaux de mon environnement a la voix sans même les voir.
Ou l'espèce sur une configuration de vol en approche...alors que la forme n'est pas encore vraiment distingable.
Forcément, ça faisait pas 5 minutes que j'étais dans le parc, j'avais déjà repéré les perruches.
La première simplement sur l'aspect peu commun en vol et au cri.
Ben elle, ça faisait des années qy'elle fréquentait ce parc, elle les a découvertes quand je les lui ai montré.
Donc lors des siècles passés, j'imagine bien que l'humain moyen n'aurait pas noté cette espèce étrangère, alors que le naturaliste les auraient vite identifiées.
Si ce n'est que... les naturalistes du XVIIIeme etaient peut-être plus orientés vers la description des especes des nouvelles colonies que vers l'inventaire de nos campagnes.
Ensuite, un autre point peut compter.
J'imagine qu'a l'époque, couper les plumes d'un oiseau captif était peut-être moins courant que de carrément les éjointer.
Donc l'échappée était peut-être moins courant.
Enfin, si échappé il y a... pour s'adapter a son nouveau milieu, il faut que le fugitif soit dans de bonnes conditions de robustesse.
Et je me dis que l'animal gardé captif sur un perchoir de salon avec une chaîne à la patte et un régime alimentaire hypothétique, n'était peut-être pas au mieux de sa forme pour entreprendre sa réacclimatation à la vie sauvage.
Si on y rajoute un écosystème plus équilibré avec d'avantages de prédateurs potentiels et moins de niches écologiques vacantes...
Enfin vu les prix pratiqués a l'époque pour cette note d'exotisme, ils n'étaient sûrement que rarement détenus en couple.
Il ne devait y avoir que des spécimens capturés et vite "acclimatés" finissant leur vie seul dans l'hôtel particulier de quelques nobliaux... donc meme échappé et survivant, fallait encore trouver une ame soeur.
Mais ce ne sont là que des supputations qui me sont propres...

Oui mais comme tous ces animaux exotiques représentent depuis bien longtemps une valeur marchande, les bateaux devaient en contenir dans leurs cargaisons.

C'est par rapport à ce contexte qu'il peut y avoir une grosse échappée qui permet une implantation pérenne.

Pour les colliers elles ont montré combien elles sont capables de s'adapter à des écosystèmes variés et bien plus froids que leur zone d'origine. Mais même en Inde, là où elles sont nourries elles pullulent.
C'est un sacré piaf !!!

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Mike2 a écrit:

MAIS si vous vous intéressez aux oiseaux (ce que fait forcément un naturaliste ) vous captez de suite un cris qui n'est pas commun. Il suffit de se balader avec un chasseur et vous serez étonné de comment il ''lit'' la nature.

Tout dépend du chasseur je le souligne mais je suis naturaliste et je vois quand même une différence entre les chasseurs "du milieu écolo" et certains autres.

Pour la température, on en trouve au Népal et assez haut dans la chaîne de l’Himalaya. Les populations sauvages supportent -20° en hiver donc finalement les températures supportées dans les zones d'introductions sont assez similaires (et résistance jusqu'à +50°C pour les sous espèces africaines !)

Bruno a écrit:

Mais ce ne sont là que des supputations qui me sont propres...

Oh je trouve ça super cohérent à mon avis tous ces éléments devaient effectivement bien freiner les installations. Après dans le comté de Norfolk, au royaume unis, des perruches ont été observée en 1855, donc y en a eu. Ca n'a peut-être pas perduré ...
Tu as l'air d'avoir un bon niveau si tu identifies tout au chant, j'ai un peu de mal moi, j'assimile que les espèces les plus courantes

Kawai a écrit:

Je plussois que les personnes sont assez aveugle et sourde si ignorante. Pour avoir fait du vol libre en pleine ville avec du passage d'humain et de voiture/bus, bon au moins les oiseaux n'étaient pas sollicités par les humains d'en bas, ouf !

Oui c'est dingue, j'ai déjà fait ce constat, d'être avec mon enceinte et des cris de conures pour récupérer mes fugitifs, et les gens ne voient pas mes piafs XD par contre ils m'ont bien repérée avec l'enceinte

Changement de décor ! Depuis hier soir, 40 cm d'eau sur tout le terrain. J'avais mesuré 135 mm de pluie en moins de 24 h. Un genre de phénomène cévenole sur l'ensemble des Landes.

Un énorme volume d'eau à évacuer en amont et bingo on se prend la plus grosse crue depuis 35 ans. Le niveau semble amorcer un plateau (en amont) mais là on estg encore bon pour 24 h avant la décrue. La maison encore 12 cm de marge mais après....

Les volières sont sous eaux et les piafs sont tout calmes . ils ne comprennent pas trop ce qui se passe !

Reste à attendre et croiser les doigts. En principe le pire est dernière nous (on connait le niveau max de la crue )
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waouh impressionant !