gaston, mon bébé d'amour

Il était splendide !
Courage, pense à tes autres pious...

Emy, comment vas tu ?

Et connie, comment réagit elle ?

Bin ça va pas très bien. Le vide est immense et en plus je culpabilise tellement. Je me demande pourquoi je l'ai emmené à Valence, on a perdu 8 jours qui ont permis à la maladie de faire bien des dégâts... Le pauvre ça a été un mois terrible et difficile pour lui... et puis je m'en veux de ne pas avoir été mieux informée et de ne pas avoir rencontré le docteur lambert plus tôt. Il semble en effet que gaston était porteur depuis son arrivée chez nous, et nous ne nous doutions de rien. Il n'a jamais été testé et connie non plus. Si nous avions fait une prise de sang plus tôt, alors qu'il allait bien, il aurait été traité de suite et serait toujours avec nous... mon pauvre amour, ignorants nous avons été et nous n'avons pas su le protéger. J'espère que connie s'en remettra. C'est dur pour elle aussi, ils étaient très proches tous les deux . Ces derniers temps elle le chouchoutait. Elle le bisouillait, lui faisait les plumes... voir cette grande volière vide au milieu du salon m'était insupportable alors je l'ai mise dehors, mais connie ne comprends pas. Elle cherche gaston et elle cherche sa volière. Elle vole et tourne en rond au dessus de l'emplacement vide de la volière et crie beaucoup. Les mêmes cris que lorsqu'ils se parlaient tous les deux. Ça me fend le coeur de la voir comme ça. Le chagrin est immense mais le temps apaisera la douleur. Gaston nous a offert tellement de joie, de bonheur et de complicité... nous t'aimerons à jamais mon trésor...

Ne culpabilise pas sur ce qui aurait dû être fait et qui ne l'a pas été (aller plus tôt voir Lambert...). On ne peut pas revenir sur ce qui est passé. Vois plutôt toute l'énergie que tu as donné pour tenter de le sauver, les séances de nébulisation, les soins, les ruses pour lui faire prendre ses médicaments et le faire manger un peu. Tout le temps que tu lui as consacré pour essayer de le remettre sur pied, les nombreuses visites chez le véto. Quelques fois la maladie l'emporte, c'est moche, mais c'est comme ça, mais tu ne dois surtout pas te reprocher de ne pas avoir fait assez pour lui car tu as fais tout ce que tu pouvais. Tu peux être triste de l'avoir perdu, mais pas de ne pas avoir vu une maladie à l'époque où elle était encore invisible. Ne te torture pas.   
Je te souhaite beaucoup de courage.

Je suis d'accord avec hélène !

Il ne faut pas que tu culpabilise. Tu as fait tout ce que tu pouvais pour le soigner, mais, la maladie a gagné. Je sais que c'est dur, injuste, mais, tu n'y peux rien. C'est la vie qui est ainsi faite, pas toujours juste et parfois cruelle. Tu n'as rien a te reprocher.

Je t'envoie tout mon soutien et te souhaite plein de courage. Gros bisous à toi !

Peut être dans quelque temps, prendre un ami à Coonie, ça lui fera du bien et à toi aussi !