Vol libre

Un petit article que je viens de voir passer qui colle bien à la réflexion qu’on a pu avoir concernant le bénéfice/risque du vol libre avec nos conures ….


Quels sont les objectifs du vol libre ?
L'un des objectifs phare du vol libre est de permettre aux oiseaux ne pouvant pas exprimer l'entièreté de leurs comportements naturel en captivité de les exprimer pleinement et ainsi contribuer à leur bien être. En effet certaines espèces comme les aras et les cacatoès ont des besoins biologique difficile à combler en millieu clos et ne supportent que mal les limites "spatio-temporelle".Ces espèces parcourent de longues distances en vol dans la nature et sont pour certaines nomades au point d'éprouver le besoin d'explorer quotidiennement de vastes zones même en captivité et après des générations de naissances en volière. C'est l'instinct qui veut ça entre autre...

Il est donc utile pour ces dernières de pratiquer le vol libre.

A l'inverse de nombreuses espèces de psittaciformes sont territoriales et n'évoluent que sur de petits territoires bien définis. Ces espèces changent de territoires par obligation lorsque les ressources alimentaires sont épuisé. Leur but premier est de jouer la sécurité en ce familiarisant le plus possible avec une zone pour en connaître tout les secrets. Vous l'aurez compris ces derniers sont beaucoup plus enclin à tolérer des limites physique et à se satisfaire d'un petit territoire bien sécurisé et riche de ressources. C'est généralement le cas de nos volière ou ces perroquets se sentent comme chez eux en sécurité et avec de la nourriture.

Le vol libre avec ces derniers n'est donc pas indispensable puisque une volière bien aménagée suffit à répondre à leurs besoins biologique.

Vous l'aurez compris seul les espèces ayant de grands besoins difficiles à combler éprouvent un réel intérêt indispensable au vol libre.

A noter que la majorité des espèces de la stratégie numéro 2 sont de petite taille est donc très soumisent aux prédateurs comme les rapaces. Le risque de perte est important.
Pour les plus grandes espèces (400 g et plus) le risque de prédation est beaucoup plus faible mais les besoins en vol souvent plus importants

Un dernier point important est celui du risque pour la faune sauvage. En effet faire évoluer librement une espèce exotique sur un territoire étranger au siens peut-être une source de perturbation des l'écosystèmes. Par exemple avec l'introduction d'espèce exotique envahissante ou encore le dérangement sur la faune sauvage voir la dégradation de la flore.
Heureusement pour ce qui est des psittaciformes nous parlons de proie qui ont tendance à fuir les espèces local ou d'adopter des comportements neutre à leur égard. Le risque pour la flore est très limitée dans la mesure où ce sont des oiseaux sélectif qui consomment essentiellement fleurs et fruits ! Quand au risque d'introduction d'espèce exotique envahissante il est inexistant avec une bonne pratique du vol libre et un respect du protocole établi par le formateur.

Karine, merci pour le partage (dommage ce n'est pas signé)

Le vol libre avec ces derniers n'est donc pas indispensable puisque une volière bien aménagée suffit à répondre à leurs besoins biologique.
Vous l'aurez compris seul les espèces ayant de grands besoins difficiles à combler éprouvent un réel intérêt indispensable au vol libre.

C'est EXACTEMENT la conclusion que j'en ai tiré après des années de pratiques.

Bonsoir Mike
Il s’agit d’un texte très bien rédigé de Romain Maillet.
Merci pour le partage Karine !